• Ne mêlez pas la littérature à tout ça

     

    Ne mêlez pas la littérature à tout ça

     

    (C'est brillant, inquiétant, fulgurant, flagrant et teubé)

     

    un texte de Vol Lapery

     

     

     

    Rapidement les Éditions Réinsérer apparaissent et se retirent — Tout le monde dans le coin l'a vu — en levant la tête ils se sont tous fait un torticolis — JE N'AI PAS BIEN SAISI — C'est brillant, inquiétant, fulgurant, flagrant et teubé — T'AS SAISI ? — Non parle plus lentement, franchement vous êtes bruyant, vous remuez toute la vase de la langue, la pauvre poésie que d'être dans vos mains, c'est bourré de fautes — NE MÊLEZ PAS LA LITTERATURE A TOUT CA

     

     

    YOU TROLL !

     

     

     

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    Olivier LAS dit: Votre orthographe n'est pas très « académique »... Vous n'êtes malheureusement pas le seul à « sagouiner » cette langue... 

     



     

    Boschetto dit Je suis à la deuxième page et ce qui m’a sidéré c’est l’absence d’utilisation du subjonctif imparfait au profit du subjonctif présent. Comment l’académie française a pu faire l’impasse ? C’est choquant. 

     



     

    Mike menphis dit :Une bonne orthographe est synonyme de rigueur et du sens du détail.
    Par conséquent dans le monde dans lequel nous vivons actuellement pour pouvoir évoluer, il faut être irréprochable envers sois même....sinon comme dirais ma grand-mère "tu n'as ce que tu mérites !"

     



     

    Zup dit :Tu as raison mais il y a quand même sept fautes dans ta phrase, sur 20 mots environ, ça fait beaucoup : "Fait" s'écrit "Fais". "Fiche" s'écrit "Fiches"."Je fait" s'écrit : "Je (ne) fais "- "On est " s'écrit : "On n'est" - Français prend une majuscule.

     

     

     

    Les poètes dit : Les poètes sont morts, mon vieux, il faudra vous y faire. Nous vivons à l'âge des cons. Songez à vous munir, ça pourrait être utile...

     



     

    Nom pas propre dit : Frank s'écrit sans "c". Je crois qu'il y tenait et en avait parlé dans une de ses chroniques.
    Comme le dit Pierre Assouline sur son blog "Si on veut lui rendre hommage, il faut commencer par ne pas écrire son nom avec un "c", afin de lui éviter un soupir d'outre-tombe."

     

    normalito dit : voilà ce qu'a produit l'élitisme français : une langue, une intelligence, une sensibilité, une oeuvre extraordinaire. A comparer à la médiocratie actuelle telle qu'issue de 68...Cela rend triste et nostalgique, je trouve.

     

     

     

    Plebe dit : “ LA FAUTE DU BOBO JOCELYN “ --- ISBN : 978-2-9536042-3-8 

     

     

     

    mekanikshop dit : ok, je ne penses pas qu'un tel message soit utile sur un forum d'entraide.
    De plus, ton orthographe laisse à désirer.

     

     

     

    Vincent Cheveludemin dit : Vraiment nulle ta critique, t’as pas lu le livre ou t’as retenu que ca ? 

     

     

     

    lectorwise dit : Vous devriez commencer par apprendre l’orthographe… quitte à y perdre un peu de temps… C’est le minimum qu’on puisse attendre d’une personne qui se targue de littérature. 

     

     

     

    Alex dit : C’est vraiment léger pour donner envie

     

     

     

    GoAskAlice dit :Vous pensez qu’aller manger dans un fast-food ça donne envie d’aller manger par la suite dans un 4 étoiles ? Non. Pareil en littérature. J’insulte pas, je souligne un travers : le nivellement par le bas des lectures.

     

     

     

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    Le scientifique Vol Lapery nous informe que — coincé dans le mètre carré de son lit — attendant les huissiers — il fit cette expérience — il commença à écrire — dans la langue la plus simple — il nous rapporte ainsi son expérience — dans l’aliénation et l'ennuie — d'une vie remplie d'opinion — après avoir lu des mangas, regardé des dessins animés, joué aux jeux vidéos — j'ai atteint le swag de la littérature — toutes les complications littéraires m'avaient apporté des maladies — plus j'utilisais de temps différents pour mes verbes plus je tombais malade — si j'ouvrais le dictionnaires des synonymes pour enrichir ma langue, elle devenait toute verte — si j'étais tenté d'écrire un grand projet littéraire sur plusieurs années — la mort me promettait l'inachevé — alors poison et médicament — j'ai écrit aux Éditions Réinsérer — de courts textes — trois fois par jour comme les cuillères de sirop — Et j'ai guéris — Mais la conclusion de mon étude m'apporta un grand malheur — Les professeurs d'université venaient à mon lit pour me poignarder — Pour me faire taire ! — En danger — Je me laissais capturer par les extraterrestres — Dans leurs OVNIS — Mêlant lit et littérature — Je promis de ne plus mêler la littérature à tout ça — Je ne me lèverai plus les matins — C'est brillant, inquiétant, fulgurant, flagrant et teubé

     

     


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  • Le Bibliobus des Editions Réinsérer (décentralisation et ennui)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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